L’expertise médicale est un outil que les employeurs peuvent utiliser dans la gestion des arrêts de travail de leurs employés. Que ce soit pour vérifier l’imputabilité d’une maladie professionnelle ou d’un accident de travail, celle-ci permet d’obtenir une réponse claire qui ne souffre d’aucune ambiguïté. Toutefois, il existe quelques points assez mal compris sur l’expertise médicale, faisons le point sur le sujet.
Quand et pourquoi réaliser une expertise médicale ?
Avant toute chose, il convient de rappeler le but d’une expertise médicale. Celle-ci peut être sollicitée pour plusieurs raisons dans un contexte professionnel. Elle survient toujours cependant suite à un arrêt de travail de la part de l’employé. Qu’il s’agisse d’une maladie professionnelle ou d’un accident du travail, l’employeur est ainsi libre de demander une expertise pour confirmer de l’imputabilité de l’arrêt. Cette démarche apparaît alors essentielle pour s’assurer que les faits présentés correspondent bien avec la réalité.
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D’autre part, en cas de doutes sur la nécessité de l’arrêt prolongé ou sur l’évolution de la pathologie initialement diagnostiquée, l’expertise médicale permet de clarifier la situation. C’est notamment le cas lors d’une dépression où il peut être décidé d’aménager le poste de travail pour faciliter le retour du salarié. Ce lien vers le site devrait vous apporter plus d’infos si vous souhaitez creuser le sujet.
Les bonnes pratiques à mettre en place
En dehors de l’expertise médicale, les employeurs ont aussi recours à la contre-visite médicale. Celle-ci a un objectif plus ciblé puisqu’elle cherche à s’assurer que les conclusions de la première visite médicale étaient bien les bonnes. Quoi qu’on en dise, lorsqu’on cherche à entreprendre dans les meilleures conditions, il faut adopter une approche structurée. C’est-à-dire qu’en tant que dirigeant, il vaut mieux informer clairement le salarié de l’objet de l’expertise ou de la contre-visite, sans faire abstraction du cadre juridique qui l’entoure.
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Concernant le choix du médecin, il vous faudra aussi opter pour un professionnel indépendant qui n’est évidemment pas le médecin traitant du salarié afin de garantir l’objectivité du processus. En cas de suspicion d’abus, une contre-expertise peut être envisagée pour obtenir une seconde opinion. N’en abusez pas cela dit : cela pourrait créer un climat délétère dans l’entreprise qui finirait pas se retourner contre vous. Accordez ainsi le bénéfice du doute si vous n’avez pas d’élément tangible à mettre sur la table.
Voilà, on espère que cet article vous aura apporté quelques éclaircissements sur l’expertise médicale et que vous saurez désormais à quoi vous en tenir !