L’objectif du projet de recherche River est de réduire les émissions d’oxyde d’azote et de particules fines des moteurs diesel des bateaux fluviaux. Les émissions de CO2 du moteur sont stockées pour une utilisation ultérieure et une partie d’entre elles est recyclée. Ce mélange donne de bons résultats, et il est possible de gérer efficacement la combustion du moteur, selon l’exploration de cette voie de recherche.
Comment conserver le CO2 ?
Comme seule une petite partie est recyclée puis réinjectée dans le moteur, les chercheurs ont examiné les émissions de CO2. Ils ont donc pris la décision de le comprimer et le conserver dans des réservoirs sur le bateau pour une utilisation ultérieure. Pour faire pareil, utilisez un bidon adblue de 20 litres. Le mode de démarrage du moteur est encore une question qui doit être décidée à ce stade de la recherche. Il n’y a pas de CO2 présent lors du premier démarrage du moteur, car le CO2 est créé par l’échappement. Deux stratégies sont envisagées : démarrer le moteur avec un mélange air seul et passer à un mélange oxygène/CO2 après quelques cycles. Une autre solution consiste à installer un réservoir où le CO2 sera conservé et utilisé uniquement pour le démarrage.
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Quelle solution pour réduire les émissions de CO2 ?
La nécessité de réduire les émissions polluantes des bateaux de navigation intérieure se fait de plus en plus pressante en raison du renforcement par l’Union européenne des normes environnementales applicables aux engins mobiles non routiers (EMNR). Il faudra plus de dix ans pour que des moteurs alimentés à l’électricité ou à l’hydrogène soient introduits pour les barges fluviales de grande capacité avec le mode d’emploi. Dans ce contexte, un projet de recherche est en train de créer une nouvelle méthode pour réduire, voire éliminer, les émissions de CO2, d’oxyde d’azote et de particules fines des moteurs diesel des navires.